Transition énergétique : quelle sera la maison de demain ?

En matière énergétique, comme dans d’autres domaines, nous vivons actuellement une période de transition. Ne parle-t-on pas d’ailleurs partout depuis quelques temps de transition énergétique ?

Alors qu’il faut encore continuer à gérer et améliorer une bonne partie du parc immobilier français conçu en des temps où l’on ne se préoccupait pas forcément de grand chose, il y a fort à parier que dans quelques décennies, sinon même années, les innovations et autres avancées techniques voire technologiques de notre monde feront qu’un habitat sobre en énergie sera bien plus que la norme. Dès lors, des termes comme « passoire thermique » ou « rénovation énergétique » ne seront plus alors que du passé.

Bienvenue dans la maison du futur…

Une maison écologique et futuriste

De l’avis des professionnels, la maison de demain sera écologique et bien intégrée dans son environnement. Elle sera aussi – pour certains – futuriste dans ses formes, innovante dans les matériaux utilisés et bourrée d’équipements connectés grâce à l’évolution de la domotique.

Mais si cela sera sûrement vrai pour certains bâtiments plutôt « hauts de gamme », il est plutôt à parier que pour le logement de monsieur et madame Toulemonde les choses seront possiblement, au début du moins, un petit peu plus modestes. Et se limiteront à de bonnes capacités de bien être aussi bien pour leurs occupants que pour l’environnement. Ce qui en soi est déjà pas mal…

… et surtout une maison économe en énergies

« économe en énergie » tel semble être en effet l’objectif de la maison de demain !

À lire :  Rénovation énergétique : où s'informer et à qui s'adresser ?

Pour arriver à cela quoi de mieux déjà que de mettre à contribution les avancées de la domotique.

À savoir pouvoir par exemple prévoir un ajustement automatique de la luminosité du logement selon ses besoins ou le moment, avoir un chauffage qui s’adapte aux conditions climatiques et optimise la température intérieure, plus bien sûr tous ces équipements ménagers prévus pour consommer seuls ce qu’il faut quand il faut. De petits détails et de petites économies certes, mais qui contribueront aussi au confort et à la sobriété.

Parce que la grosse révolution passera surtout par les matériaux employés et leurs performances. Avec à terme l’idée d’avoir un « habitat passif » capable de produire au moins autant d’énergie qu’il n’en consomme, sinon même d’être excédentaire en ce domaine en devenant ainsi un « logement positif ». Et peut-être un jour à la clé la disparition pure et simple des systèmes traditionnels de chauffage et de climatisation remplacés par la structure même du bâtiment basée sur des matériaux locaux, respectueux de l’environnement et faisant la part belle aux énergies solaires et éoliennes.

Du collectif plus que de l’individuel

Et si pour des questions de coûts, d’augmentation de population dans les zones urbaines et surtout par manque de place dans celles-ci, le logement de demain était plus collectif qu’individuel ? Par soucis d’économies, de réduction des espaces bâtis, de limitation des transports, ce dernier ne pourrait-il pas devenir la tendance du futur ?

Bien sûr pas sous forme d’immenses tours et barres HLM dont on a déjà vu les multiples inconvénients ces dernières décennies, mais plutôt d’ensembles « légers » de quelques logements bien intégrés dans le milieu urbain.

À lire :  12 conseils pour économiser l'énergie dans son logement

Car de l’avis de beaucoup ce type de collectif est finalement tout à fait pertinent et ce qui se prête le mieux dans le cadre des enjeux écologiques et environnementaux de l’habitat auxquels nous devrons encore faire face pour les années à venir…