D’un côté il y a les économies d’énergie et d’argent, et de l’autre des normes et des standards à suivre, sinon obligatoirement respecter, pour avoir un habitat agréable et économe.
Mais au fait, vers quoi faut-il tendre pour que tout soit au mieux, sinon même idéal ?
Les bonnes températures
Pour concilier à la fois bien-être et économies, il est maintenant préconisé d’avoir dans son logement en hiver une température de 19°C dans les pièces à vivre quand elles sont occupées et autour de 16-17°C quand elles sont vides. Pour les chambres, 17°C de nuit sont suffisants.
Quant à la salle de bain, on peut aller jusqu’à 20-21°C au moment de la douche ou du bain.
En été, 26-27°C en intérieur sont de bons niveaux pour le corps et ne nécessitent pas en dessous la mise en route de climatisation ou tout autre système similaire. Seule exception, la chambre où pour bien dormir en été mieux vaut quand même qu’il ne fasse pas plus de 23 ou 24°C.
Reste que la notion de bien-être demeure assez relative selon les gens et même les sociétés à travers le monde. Et ce qui semble trop pour certains ne le sera pas assez pour d’autres.
Ceci dit, les dernières tendances en matière de température et de coût de l’énergie tendent dans nombre de pays à faire reculer les températures souhaitées en hiver autour des 19°C. Quitte à s’habiller un petit peu plus chaudement, utiliser une couverture ou une bonne couette la nuit, ou un plaid sur son canapé.
Même chose en été où la climatisation n’est préconisée qu’à partir de 28°C environ avec ensuite une température demandée qui ne doit pas être inférieure à 25°C. Donc, rien à voir avec ces clims poussées à l’extrême qui transforment les pièces en frigo comme aux États-Unis…
Ces révisions obligatoires
Il est obligatoire de faire entretenir et réviser ses équipements, à la fois pour des questions de sécurité, d’assurances mais aussi d’économies d’énergies. Bien entendu, ce sont des professionnels qualifiés, sinon agréés, qui doivent toujours s’en charger.
Ainsi la chaudière et la purge des radiateurs doivent-ils être révisés obligatoirement chaque année. Au moins tous les ans aussi pour ce qui est des cheminées et de leurs conduits.
Quant aux vérifications non obligatoires mais fortement conseillées, si l’on a une pompe à chaleur c’est tous les ans. Et pour le détartrage du chauffe-eau, ce sera au moins tous les 3 ans.
Performances et normes énergétiques pour un logement
En France comme dans les autres pays de l’Union Européenne il existe maintenant depuis quelques temps ce que l’on appelle un « Diagnostic de performance énergétique » (DPE). Celui-ci concerne tous les bâtiments, qu’il s’agisse de biens publics comme privés, individuels et collectifs, à vocation d’habitation ou autres.
Le but de cette norme est d’évaluer la consommation d’énergie et son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre de chaque édifice ou logement. Avec à la clé un classement qui va de A à G. A étant évidemment le meilleur et F et G ce que l’on nomme les passoires énergétiques.
Bien entendu l’idéal est de vivre dans un logement de catégorie A ou B, accessoirement C.
À l’opposé les F et G qui comptent pour 17% environ du parc immobilier français sont ceux qui sont les plus énergivores, coûteux pour leurs occupants, et qui sont ciblés pour amélioration.
Une amélioration au demeurant indispensable puisque aussi bien à la vente que pour la location, les passoires énergétiques cumulent les inconvénients avec une baisse flagrante de leur valeur marchande ou locative et de nouvelles réglementations interdisant depuis 2023 la location sans qu’il y ait au préalable de travaux d’amélioration effectués…