Les conseils d’économies d’énergies en France ces 50 dernières années

L’histoire des économies d’énergie en France remonte à la fin des années 1960, lorsque nous avons commencé à prendre conscience de l’environnement et des conséquences des activités humaines sur celui-ci. Depuis, le pays a mis en place nombre de mesures visant à réduire la consommation d’énergie et à améliorer l’efficacité énergétique.

Dans les années 1970, un premier pas a ainsi été franchi avec la création de l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH) et les premières réglementations.

En 1973, le premier plan national de lutte contre la pollution de l’air voit le jour. Il sera suivi ensuite par d’autres comme le Plan d’Action National pour l’Efficacité Énergétique (PANEE) de 2002 ou le Plan National d’Efficacité Énergétique (PNEE) de 2009.

En complément aux lois nationales, la France suivra en 2011 la Directive européenne sur l’efficacité énergétique des bâtiments qui impose des normes à tous les nouveaux édifices construits. En même temps les entreprises sont encouragées à adopter des mesures d’efficacité énergétique.

En 2013 arrive la mise en place du Plan de Transition Énergétique (PTE) qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de la France de 75% d’ici 2050. On voit également une augmentation du prix de l’énergie et des incitations financières pour encourager les consommateurs à adopter des technologies plus efficaces.

Depuis 2015, le pays a également mis sur pied un système de tarification de l’énergie et parfois d’aides qui encourage public et professionnels à réduire leur consommation et à choisir des sources d’énergie plus propres et plus économiques.

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Plus largement la France, comme les Européens et d’autres encore, a entamé sa transition énergétique qui passe par de nouvelles réglementations, investissements et décisions comme entre autres la mise en place au niveau national d’un mixt énergétique avec la montée en puissance des sources alternatives, un soutien au renouvelable, le développement des transports électriques, etc.

En matière de logements privés ou publics, la transition est elle aussi en marche depuis un certain temps avec la multiplication des financements, primes et autres exonérations lors de travaux, ou encore des aides à la consommation en cette période d’augmentation des coûts de l’énergie.

Plus concrètement, l’habitat est maintenant enfin considéré comme un « bien qui doit être entretenu, décent et amélioré sur le plan énergétique » à la fois pour le confort de ses occupants que pour son impact sur l’environnement.

C’est ainsi que né en 2006, remanié en 2013 et surtout en 2021, le Diagnostic de performance énergétique (DPE) rythme désormais grandement la vie aussi bien des propriétaires que des locataires.

Cet outil de maîtrise des dépenses d’énergie et de lutte contre le changement climatique est une norme désormais contraignante qui sert à évaluer la consommation d’énergie et son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre de chaque édifice ou logement. Avec un classement qui va de A (le meilleur) à G (les fameuses passoires énergétiques).

Et au final une baisse flagrante de la valeur marchande ou locative des biens pour les catégories les moins bonnes. Au point que depuis le 1er janvier 2023 les logements classés dans le groupe G ne sont plus louables en l’état sans que des travaux à la charge du propriétaire du moment soient effectués afin d’en améliorer les performances énergétiques. Il en ira de même pour la catégorie F dès 2028. Bref, une partie de la solution pour qu’à terme l’habitat de chacun ne soit plus un « problème » au niveau énergétique…

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