Fait-on vraiment des économies d’énergie grâce au chauffage au bois ?

Souvent jugé sympathique, convivial, économique sinon écologique, le bois (re)devient de plus en plus une moyen de chauffage dans nos sociétés modernes. En tant que source principale ou d’appoint, on considère même qu’une maison individuelle sur trois en France dispose d’un chauffage à bois. Alors, le bois serait-il la ou au moins une solution ?

Avant de se lancer

Ce n’est pas parce que l’on a décidé de se chauffer au bois que cela sera forcément toujours possible. À commencer lorsque l’on habite en appartement, dans des logements collectifs pas prévus ni même équipés pour le bois.

Parce que si les cheminées d’antan sont désormais remplacées par des poêles de tous types, formes ou capacités vendus dans le commerce, il n’en demeure pas moins que le lieu à chauffer doit disposer d’un conduit de cheminée ou au minimum de la possibilité d’en installer un pour évacuer les fumées. Ce qui est loin d’être évident lorsque l’on vit en immeuble.

De plus, disposer d’un minimum d’espace pour stocker ses bûches ou granulés reste quand même nécessaire si l’on envisage ce moyen de chauffage. Un petit détail, mais qui a quand même son importance…

Quant à la question évidente à toujours se poser préalablement, elle est de savoir si l’on veut du bois comme source principale de chauffage ou simplement en tant que complément.

Les différents systèmes

Selon qu’il s’agisse de se faire juste plaisir avec de belles flambées, ou au contraire chauffer toute une maison, les systèmes et aménagements nécessaires ne seront pas les mêmes. Y compris dans les coûts même s’il existe aussi des aides publiques lorsque l’on se chauffe au bois.

À lire :  Chauffage au gaz vs chauffage électrique : choisir le moins cher et le plus efficace

Si l’on veut juste un complément de chauffage, un poêle seul sera suffisant sinon même les cheminées à l’ancienne qui, pour être performantes, doivent être quand même fermées ou posséder un insert.

Par contre, pour tout chauffer sinon produire son eau chaude, il faudra adjoindre au poêle une chaudière manuelle à bûches ou automatique fonctionnant alors aux granulés et plaquettes. Des coûts d’installation, d’entretien et d’utilisation évidemment supérieurs au simple insert d’agrément et qui pourront en outre encore grimper si le logement n’est pas bien isolé.

Reste à voir aussi le type de combustible envisagé.

Si pour une utilisation occasionnelle ou apprécier un feu de cheminée les bûches sont largement plébiscitées, pour un usage plus complet celles-ci se trouvent en concurrence avec les granulés (ou pellets) et autres plaquettes dérivées du bois. À chacun de choisir, même si pour les installations les plus complètes ces derniers demeurent les plus conseillés, efficaces en rendement et simples d’utilisation ou de stockage.

Enfin sachez que, même s’ils ont tendance à disparaître, il existe aussi des poêles (d’appoint) fonctionnant au gaz, au fioul, à l’électrique ou même au pétrole.

Pour un bon usage et entretien

Bien entendu, pour le bois comme le reste, il est obligatoire de faire entretenir et réviser ses équipements, à la fois pour des questions de sécurité, d’assurances mais aussi d’économies d’énergies. Logiquement, ce sont des professionnels qualifiés, sinon agréés, qui doivent toujours s’en charger. Ainsi, doit-on réviser au moins tous les ans son poêle, sa cheminée et ses conduits. Idem d’ailleurs si l’on dispose d’une chaudière associée.

À lire :  12 conseils pour économiser l'énergie dans son logement